PAIMPOL….OSAKA CALLING!
Théâtre de Verre (Paris)
Le 24 Janvier 2017 à 20h
Théâtre de Verre (12 Rue Henri Ribière 75019 Paris)
Réservation : 06 70 06 15 39
Email : info@ode-et-lyre.com
Tarifs : 11€ / 9€ / 5€
officiel site : www.theatredeverre.org
compagnie site : www.ode-et-lyre.com
Dans le cadre du Cabinet des Muses, petites formes à textes et à voix, la compagnie Ode et Lyre souhaite proposer des spectacles ou genres et styles littéraires et musicaux se rencontrent. Des auteurs et compositeurs vivant se penchent sur une thématique, échangent avec le public au cours des répétitions et lectures publiques. Les auditeurs sont invités à participer à la dramaturgie scénique.
Lorsque le marin part en mer au printemps, il laisse sa famille au sein d’une communauté la soutenant ou pouvant l’exclure si elle ne suit pas les règles. Femmes avec femmes, hommes avec hommes. Les couples vivent ensemble séparés par un protocole séculaire et très respecté. Les femmes gèrent le quotidien, que le mari soit ou non présent, elles veillent à épargner leurs époux des soucis du quotidien sur terre. L’homme est là mais la mer l’appelle. Il a peur de cette maîtresse capricieuse, est irrémédiablement attiré par sa dangerosité. Il ne connaît rien d’autre. D’ailleurs quel autre métier exercer ? Fils, petit-fils, la mer les prend tous. C’est au sein de cette relation entre le marin, sa femme et cette amante omniprésente qu’est le grand large, ce “ménage à trois”, que le drame se noue. Le marin prend littéralement la mer comme il prendrait une femme. La femme du marin s’occupe de tout en son absence, respire quand son matelot est là, sans pouvoir vraiment le comprendre. Elle souhaite juste être à ses côtés.
La mer, elle, est avide de donner et de recevoir. Pourquoi ces hommes qui ne savent pas nager partent-ils en mer? Pourquoi cette dévotion pour la vierge Marie jusqu’à lui confier sa vie et celle de sa descendance? Que pouvons-nous observer au seine de cette société fermée jusqu’au 19ème siècle et pour quoi a-t-elle pratiquement disparue ? Doit-on parler d’écocide ? Les textes de Nathalie Meyer-Sablé issus de la tradition orale des folkloristes complètent le programme musical.